" l’âme
sur le chemin, sur le chemin, dans la vie même, dans les yeux clairs, l’ombre,
la fraîcheur, le calme, étendus ô, blanche, blanche paume et à l’aisselle le
chemin, et la force, le calme, le repos, ô blanches, blanches fontaines,
blanches collines, dans le soleil étendus sur le flanc, ils reposent,
ils
attendent et ils rêvent, et sous l’épaisseur, les feuilles, les branches,
l’ombre sous les arbres, et sous l’ombrage frais et sous l’épais feuillage, il
est doux, il est doux, il est doux de rester et s’étendre et rester et
s’étendre. Il est doux de passer, de passer, d’une colline l’ombrage à une
fontaine,
et
sous l’épais feuillage, ils sont, ils y sont, ils reposent, ils sont passés et
d’une branche à l’autre, d’un repos et du calme vers le reste, vers la vie même
et les saisons. Il est doux, il est doux et d’y rester et d’y dormir,
d‘entendre les oiseaux, sous les feuilles, une fontaine, une colline et un
repos,
la
vie est exquise, le temps est au bleu, il se repose, il est en retard, il
dormait sous les ombrages, ils ont compté les pieds et les marches et ils ont
pris l’ombre sous les feuilles, ô blanche, blanche, ils sont appliqués à
l’ombre, ils sont appliqués au calme et au repos. "
Texte de Michel Chalandon : Tyndaris.
3 commentaires:
Merci.
J'aime le rapport entre le blanc et le noir, la sobriété du dessin, la délicatesse du trait.
Amicalement
J'aime vraiment beaucoup le premier dessin ♥
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