dimanche 28 octobre 2012

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Au désert, je tourne et je crie, oh misère et sort cruel, au fond du désert, perdu, abandonné, prisonnier au bout de la branche, sans rien de plus : tu dis le froid, la peur, le tremblement, comme, comme pour fuir, plus loin, plus loin encore. Au bout de l’aile le bord de la branche, les pleurs, les cris, l’incertitude, le froid, le vent souffle, le cœur palpite, la vie au fond, au fond, le désert tremble.





Texte de Michel Chalandon : A désert, la branche

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