Au désert,
je tourne et je crie, oh misère et sort cruel, au fond du désert,
perdu, abandonné, prisonnier au bout de la branche, sans rien de plus :
tu dis le froid, la peur, le tremblement, comme, comme pour fuir, plus
loin, plus loin encore. Au bout de l’aile le bord de la branche, les
pleurs, les cris, l’incertitude, le froid, le vent souffle, le cœur
palpite, la vie au fond, au fond, le désert tremble.
Texte de Michel Chalandon : A désert, la branche
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