vendredi 27 mai 2011

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" Il pleut, le vent décroche le linge étendu, il pleure sur le marais qui chauffe fort, qui chauffe au loin. Vieux cheval, vieux sentier, clair matin, la ressemblance et les ombres se déplacent, pour toujours va se tisser un souvenir de braises chaudes, de corps calcinés qui s’effilochent sur l’étang, que personne n’a vu mourir sur le rivage. "



extrait du texte de Michel Chalandon : "Pour quitter cette clôture" ... 21 juillet 2003
poésie à Franquevaux

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