samedi 14 mai 2011

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" J’entends le cœur qui bat au centre de la poitrine. Rien ne finit mais tout s’arrête un jour. La construction est sans repos, il n’y a pas de pause à l’amour, ni de cesse pour la guerre. Les coquilles patientes chantent le long murmure, le grand écho du sanglot des femmes qui enfantent nos passions dans l’eau salée. Dans la mer rouge, l’espérance de demain est toujours à inventer. J’entends, j’entends la longue plainte qui monte. "



fragment du texte : " Le sac et le ressac " de Michel Chalandon ... 23 juillet 2003
poésie à Franquevaux

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