lundi 9 mai 2011

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" … ils recueillent des larmes enfantines, des émotions simples et lentes, si lentes, ils n’avanceront pas encore, ils resteront perdus et assoiffés devant la montagne :







Il faut se perdre et tout perdre, tout disperser, tout laver pour connaître et commencer, commencer, enfin, en fin, en début. (...) le diseur dit
les doigts accrochent l'essentiel







… ils ont explosé, ils ont gravi la montagne refusée, le paradis absent, la peur toujours présente. Un dire, un redire, un mot, un autre, des paroles inutiles, la beauté passe au loin, le souffle ralentit, il aurait pu dire plus vite … "




fragments du texte : "Le diseur dit" de Michel Chalandon... poésie à Franquevaux

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