vendredi 4 mai 2012

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" Dans la dureté et la joie, sur les épines et les cailloux, ô, le sable est insupportable, le temps fuit, ils se retournent et voient tout, bien loin, on ne se rappelle et on ne se donne ni eau ni tact, ni frissons, ni chansons, bien loin on oublie la douleur en partage et les saisons sans héritages, sans contraintes. 

Tout est fraîcheur, tout est calcul et sans remords et puis on rompt, et puis on fane, la distance est bien grande, les joues creusées et le visage faible, faible et puis, et puis, plus de rien, plus de tout, plus d’alarme."  








Texte de Michel Chalandon : Tout passe, ils y sont. 
à lire ICI, ICI

1 commentaire:

jeandler a dit…

Effervescence évanescence
et tout retombe
s'anéantit le soir venu