lundi 7 janvier 2013

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Autour, une porte, à son linteau le temps fixé, la peur pendue, le ciel y frémit, l’ardeur incroyablement tirée d’un doigt à l’autre, d’une servitude à un exploit, la vie est tirée, le cœur respire, il est posé et sans attente, sans rien, devant de loin, si loin et sur un continent de sable éventé.

Des lueurs tremblantes, des mots posés un à un, d’un doigt, du bout d’un bout de doigt à l’autre, un peu de chair posée fixée dans le ciel clair, un doigt un autre pousse un mot il grave le sable, il tire le sens clair, le temps venu, la vie sans borne, le temps fixé, pierre dure sans aspérité, à partager.


 




(à suivre)

Texte de Michel Chalandon : Un flot et une parole à saisir.
à lire ici : 5 6

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