samedi 11 juin 2011

34

.






" il le faudrait oser, sans absolu, sans plus rien, sans une trace, une larme au coin de l’œil, je t’ai vu, je t’ai vu, tu étais joyeux et pratique, une effusion perdue, une émotion rentrée, une larme, une larme, je l’ai vue, elle y était, elle était au carrefour où sont les âmes et les cœurs, la vie cessée,






le sable effacé, le reste sur la table et une joue posée, posée sur une chaussure, au pied, au pied, le temps s’est suspendu et le cœur a respiré, respiré, la corde est tendue d’une éternité l’autre, d’un soupir, d’un sanglot, d’une cassure, le corps à peine libéré, le corps parle moins que le cœur, "








Texte de Michel Chalandon : fragment 6 de :
" Cette vie s'est arrêtée, le regard éclairci est tranquille I " ... 17 août 2010
poésie à Franquevaux