dimanche 16 octobre 2011

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" A contre et rassemblé, emprisonné dans le côté, il tient de loin, il tient si beau, il est ouvert et suspendu entre le dire et le faire, la question posée est battante: il est le frémissement, plus un mot dans la pensée et puis plus rien par habitude, il se cherche, il noie son regard dans l’escalier au détour,



il a roulé ailleurs avant dans l’escalier et sur la pente dans l’herbe verte, dans la saison chaude et romancée : les tilleuls, les parfums, il pleure et coule des larmes sur le sentier, sur le devant comme un serment, il est perdu et il n’attend rien, ni quoi, ni de rosée, ni de serments, les tilleuls en parfum







et l’abondante chevelure, toison dorée et persistante, retenue, le cheveu est long, long, le parfum comme un serment retrouvé, il applique, il est dans l’air, le soir si près, il a retrouvé le serment, les piqures, la joie étreinte, les outils au sol dans le silence et dans l’attente, les tilleuls au détour.


Les arbres recomposés, l’espérance dans l’air, le soir sur le sable, le pied nu tourne sur lui-même et pour lui seul il s’inspire et tord sans cesse le cou vers le passé, le silence le récompense, on entend bien la fleur coupée, étendu sous les branches, figure forte composée, les fleurs il respire, "








Texte de Michel Chalandon :
Roman, Ô, Arthur. 1,2,3,4
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