lundi 28 novembre 2011

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" au vent, il file, il recommence. Des objets sur la rive : il rame et recommence et ferme. L’ambition, la bête ferme les yeux, une descente, un remous, une ferveur suivie, il évente la mise, il chante le repos, il ferme les yeux, la fenêtre enfin, enfin, libre, ouverte, à la brise, la brise douce,

il se parfume, il se donne aux yeux, il est tendu et il figure, il se figure, il chante et berce sur sa main : les effets, le parfum, la cadence, le ton, il s’en donne, il se chante, il s’avance et tout, et tout commence et recommence, et il détend le pied au sol, un œil, un autre, la vie, il se donne,


il est ferme, il se compose, la chance, le repos. Il est aguerri et farouche, il ferme un œil, il ouvre le pied au mur, le sol noirci, en silence, sans raison et il ne comprend plus rien, il est fermé, il est tendu, il se donne, il se mobilise, il ferme les yeux, il ferme le temps, le front résonne, il grimpe,

à la côte, à la pente aride, les émotions rompues. Le col fermé, les yeux ouverts, il se tourne, il se lance, il est ferme et il se conforte, il est rendu, il est fourbu, il ferme un œil, il ouvre la bouche, les cernes étoilés, les mots perdus, rares et désolés, il cherche encore un peu, il se donne, il se chante, "








Texte de Michel Chalandon : A la fenêtre, en obsessions. 2 et 3
à lire ICI, ICI

2 commentaires:

J... a dit…

(♥♥♥ + ♥♥♥) X ♥♥♥ = ♥♥♥♥♥♥ ♥♥♥♥♥♥ ♥♥♥♥♥♥

J... a dit…

et plus encore avec la musique ♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥