mercredi 14 décembre 2011

168

.



" les yeux ravis, l’âme posée, il compte le temps plein, la vie qui s’en écoule, les doigts posés sur le montant, ô, que frémisse la porte de cette main ouverte, de ce regard posé sur le bois clair. Existe-t-il encore ce montant, ce bois clair, ce retour sur le dos, d’un plaisir si rapide, d’une volupté

étrange et certaine. Il est posé dans l’herbe, le grand arc est pendu au mur, au mur, à côté de l’étendard, il saigne, et il attend, l’étendard, la bannière levée, le rentre dedans, l’ombre, l’imposture, le goût d’inachevé, la figure posée, les doigts sur le montant, le rire en cascade, en l’air le souvenir, "








Texte de Michel Chalandon : Et si, les monts, le vent. 4
à lire ICI

1 commentaire:

J... a dit…

J'♥♥♥