dimanche 25 décembre 2011

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" le temps. La vie est confondue aux vitres entachées, aux serments inutiles, à la plus fière des clartés, le cri, le cou, le corps est en procès, il cherche et se consume, il est sur son roc, sur son devant, sur sa porte entrouverte, sur les chemins naissants, sur les traits inutiles, il tourne et transperce,





il compte le loin, l’air est percé et ils sont nés troués : que passe la lumière, que chante les frissons, on est aveugle et sourd et perdu dans le vent, dans la clarté qui trace et recommence. Le chemin est ouvert, les murs sont écartés, l’air traverse sa vie, au point rendu, il est le jour, il a perdu

la nuit. Percé et perdu et trouvé au sol il est petit et fermé et chante sur lui, le temps bien au dessus, triomphe, la nuit est écartée. Suspendu et forcé, il cherche, et rien, il trouve. "








Texte de Michel Chalandon : Ce sont des débuts. 6 et 7
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