
" J’ai enfin les doigts détachés un à un du montant de la porte, du montant de métal et pensant, d’or, d’encens, de myrrhe, de voyages, d’espoirs et de pardon, de vies sauvées, de pieds blessés, guéris de poussière au chemin.
L’huile coule aux pieds des voyageurs, ils sont essuyés d’huile et de larmes, de nard, de cheveux blonds et roux, ils sont empoussiérés et fourbus au talus, les yeux encore clos, ils respirent le parfum de lys et de corbeau noir, ils sont empoussiérés au bord du chemin, sauge et violettes et piquants chardons bleus, ils se traînent, ils s’éreintent, ils sont fourbus et ils cherchent, d’or, d’encens et de myrrhe, des vies à sauver, des enfants à combler, des cœurs à enrouler dans la soie, la salive. "
L’huile coule aux pieds des voyageurs, ils sont essuyés d’huile et de larmes, de nard, de cheveux blonds et roux, ils sont empoussiérés et fourbus au talus, les yeux encore clos, ils respirent le parfum de lys et de corbeau noir, ils sont empoussiérés au bord du chemin, sauge et violettes et piquants chardons bleus, ils se traînent, ils s’éreintent, ils sont fourbus et ils cherchent, d’or, d’encens et de myrrhe, des vies à sauver, des enfants à combler, des cœurs à enrouler dans la soie, la salive. "


3 commentaires:
C'est ♥♥♥
oh c'est magnifique! les dessins sont superbes Maria. Et le texte est plein de beauté, de sens, bien accompagné.
J'aime.
Ils vont s'éveiller, ils vont revivre
le feu sous la cendre couve
une étoile rouge brille
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