mardi 27 mars 2012

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" Il a éprouvé sa pitié, le sentier est resté ouvert, pour tous les hommes, un beau chemin, une route d’herbe rase, vers la sérénité, au bord de l’eau, au bord de l’eau, si loin, si loin, l’onde pure. La peur est rassurée de mots, de phrases, un œil en haut, un œil en bas.

Des figures, de vieilles dents, des yeux effarouchés et comme une envie de rester, de rester près du calme, près du repos, près de cet autre qui tolère et soutient et offre un œil, comme une main sans se toucher et presque sans se voir. 






Comme à l’horizon y voir encore, le bout du chemin, le chant vers la lumière et les cailloux, vers l’aube tranquille, en force et sans heurts, sans violence, le chemin sur l’herbe rase et verte, des voyageurs et un, tout un, et tout effrayé, perdu dans le regard au monde. 








On imagine, on décrit, on compte les pas, les erreurs et cette chose là, ce moment, il pourrait, il pourrait blesser et cet autre là, il pourrait, il pourrait blesser. "








Texte de Michel Chalandon : Le souffle sur la poussière.
à lire ICI, ICI

1 commentaire:

J♥♥♥ a dit…

AAAAAH ! J'aime vraiment beaucoup !