mardi 10 avril 2012

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" Tout compte, tout fait foi, et plus rien, sur le doute, plus rien, sur l’éternité. La richesse, le passage sur la route, sur le temps, à tout, tout compte. Il y aurait une visite, une nouvelle, une affaire, sur le devant, sur le devant, sur la mémoire, sur le temps en partage, évident. 

 On accumule, on accumule, on se repose, on se donne, on disparait, on est en avance, on est en présence de rien, de rien, de tout, les oiseaux blancs, si blancs aux pattes longues dans le ciel tournent, une averse, une brise et, de l’eau dans le ruisseau, on y boirait, on marche. 






On tranche l’herbe et on roule sur les cailloux, sur le reste, sur le devant, dans l’air, les oiseaux blancs penchent, penchent, tout passe et tout recommence et on se perd dans les habitudes, sur le devant, dans la saison des rires, loin des yeux serrés, des espoirs, des visites, des mains qui calment. 

Des mots trop durs, des doigts cherchés, des rumeurs, des rumeurs, du bruit sur le chemin, du calme au fond du cœur, du calme et de la joie à venir, à venir, si l’on attend, si l’on se serre, si l’on attend, la conclusion, le retour, la joie sincère, les biens fondés, le calme, le repos, une évidence, des mots. 






Du calme, du rien, on plonge loin, loin, si loin on plonge et on tire une corde, un mot, un autre, des émotions, des regrets, de l’espérance et sans tête ni raison, sans rien de plus à dire, tout faire, tout présenter, tout donner, tout rendre, il faut, il faut avancer sur le chemin vers le ciel bleu, l’eau boueuse.


Vers les oiseaux blancs dans le ciel et le sauvage est en fuite, la suite, la suite, la chaleur vient, le temps est clair, on respire, on respire, le temps est clair, les oiseaux blancs couvrent le ciel, couvrent le ciel, il faut, il faut s’y tenir accrocher et remonter une joie, un mot, une aventure, une passion lente. 







Texte de Mchel Chalandon : A trancher.
à lire ICI, ICI, ICI

2 commentaires:

w. a dit…

vraiment très beau;)

J... a dit…

Oui, très beau.
♥♥♥