Tu soupires ainsi. Ainsi, tout se vaut
et tout tu dis, la peur, le froid, le trouble, devant les choses
rompues, la beauté infidèle, infidèle, le tremblement, la vérité ainsi
offerte. Tout devant, reproches tus, prisonnier abandonné au fond du
désert, tu penses en oiseau en bout de branche.
Texte de Michel Chalandon : Au désert, la branche
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire