samedi 27 octobre 2012

267






Tu soupires ainsi. Ainsi, tout se vaut et tout tu dis, la peur, le froid, le trouble, devant les choses rompues, la beauté infidèle, infidèle, le tremblement, la vérité ainsi offerte. Tout devant, reproches tus, prisonnier abandonné au fond du désert, tu penses en oiseau en bout de branche.





Texte de Michel Chalandon : Au désert, la branche

Aucun commentaire: