mardi 30 octobre 2012

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Troublé et tournant et noir et noir, sans le vent, le vent, la vie rendue, sans autre point, sans point, seuls les tremblements, ils palpitent au sein, au sein, la bouche ouverte, le cœur fermé, la vie tourne, il vient, il vient, il se tourne et se rend, au cœur, et tout, et tout palpite, le vent, le sable au désert et sans rien sur les yeux, des voiles où pleurer, et s’étendre aux sables du désert, tourner son cœur, son cœur encore et tout palpite ici, le vent, au bout de la branche l’oiseau, l’oiseau et noir, et noir, il tourne et palpite le cœur défait, les yeux perdus, la vie tourne à cœur, les yeux voilés de vent, de sable pleins, pleins.





Texte de Michel Chalandon : Au désert, la branche

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