mercredi 31 octobre 2012

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A l’heure des oiseaux, au temps compté sur le bout de la branche, il se tourne et cherche en son cœur un regard dévoilé. Et tu soupires encore, à ta main froide un oiseau dévoilé, déposé sur le temps, de regard pénétré, la bouche ouverte et puis fermée et les yeux bien agités, tu comptes au soleil le sable du désert et tout ce qui est, le plus fier et le plus terrible et sans cesse tu forces, forces et serres dans les poings les plumes.





Texte de Michel Chalandon : A désert, la branche

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