Les
plus, les moins, les inventions, l’avenir sans aucun trouble, sans
histoire, cœur heureux, sans histoire, tu offres au plus content un mot,
un mot et encore, pour faire des paroles pour illuminer l’aventure,
pour étendre au ciel compté, le souffle sûr, l’âme écartée, la vie sans
rien, sans plus de signe et de cailloux.
Tu
entres, tu sors, tu poursuis, tu chemines et tu inventes chaque jour
une carte pour l’aventure, tu tords le pied, tu étreins l’âme et tu te
ravis toi-même de tant de précision, de tant d’envie et d’ambition, tu
tournes sur toi-même et tu comptes ton regard.
sur un texte de Michel Chalandon : Les pauvres morts
1 commentaire:
D'une belle constance
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