jeudi 28 février 2013

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Il est au fond, je suis infiniment sans rien, et tout déploie la convenance, le regret, le rêve, le repos. Il est fini, il est fourbu, il foule un air pour patienter encore, pour convenir et croire. Il est en y pensant le sel et le refus, l’ardeur et la moisson. Où est ce bien, où est cette force, d’où est-il victime et que pèse une parole sur ce ciel bleu qui tranche. Il est venu et pose un regard, il est confus, il tourne et se dépose. 

A vide et sec et sans rien sur le fond, il racle. Oh, éveillez vous.








texte de Michel Chalandon : Oh. 
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