vendredi 1 mars 2013

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Plus haut et loin, soutenu, l’air est vivant, il tourne et abolit. Il heurte et froisse un chiffon, du vin aigre, des cœurs troublés, il dépose et choque au fond le cœur arraisonné au tremblement, les yeux collés, la bouche ouverte, il ne finit rien et ferme. 

Dans l’escalier pour chaque marche une position, un pied qui souffre et la joie dévoyée, on entend et on peine.








texte de Michel Chalandon : De peine. 
à lire ici

1 commentaire:

XYZen a dit…

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