

" l’instant charmant, la crainte fait trêve, ils seront deux simplement, ils y seront au seuil, la maison, l’escalier, les fenêtres, le toit, entre les tuiles marchent les oiseaux. Le pont et la longueur, ils tiennent l’épouvante dans la liberté, le chœur des anges, la fenêtre ouverte sur l’onde, sur les remords,
sur le regard, sur l’escalier ou bat la rampe, ils grimpent et connaissent la liberté des grands monts, du temps passé, des escalades. La liberté, le repos, le plaisir, les genoux frottés d’incertitudes, de raison lente, de cœur d’été, de tambours où battent les tempes. Ils sont trempés d’élans de sobriété, "
sur le regard, sur l’escalier ou bat la rampe, ils grimpent et connaissent la liberté des grands monts, du temps passé, des escalades. La liberté, le repos, le plaisir, les genoux frottés d’incertitudes, de raison lente, de cœur d’été, de tambours où battent les tempes. Ils sont trempés d’élans de sobriété, "


1 commentaire:
Manon, Acte 2, le Chevalier des Grieux
Récitatif :
Instant charmant, où la crainte fait trêve, où nous sommes deux seulement.
Tiens, Manon, en marchant je viens de faire un rêve.
Air :
En fermant les yeux je vois, là-bas, une humble retraite, une maisonnette, toute blanche au fond du bois. Sous ces tranquilles ombrages les clairs et joyeux ruisseaux, où se mirent les feuillages, chantent avec les oiseaux. C’est le paradis. Oh, non! Tout est là triste et morose, car il y manque une chose: Il y faut encore Manon. Viens! Là sera notre vie, si tu le veux, oh Manon!
Livret: Henri Meilhac et Philippe Gille,
Musique: Jules Massenet
http://www.youtube.com/watch?v=hr1X4rt0Ohs
Suspendu, le chant et traversé le tout, le passé et la mémoire, pierres et pierres une sur l'autre.
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