mercredi 16 janvier 2013

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Il chante, il chante, il se pose et reprend, une étoile si grande, un repos, un bruit si doux, comme une envie de caresse et de, et plus rien. On donne et on pose, oh là, oh là, là, une étoile et une grande et oh, une aube tenue, venue de loin. Sur le visage on se défigure.

On tourne à plein bras des monceaux de cornes et de pierres, des illusions à perdre, on entend, on entend, on tourne, on se dispose. Et être blanc, si pur et posé, quelle envie. Sur le silence défait, sur le mur, on y accroche des images au clou, au clou, l’espérance, le témoignage, au clou.


 



De la fureur, des idées fortes, des surprises, au devant de l’escalier, sur le mot, le mot, et un plus un, plus un, plus mille. Tous posés, entassés au sol et sous les yeux ils tirent et construisent. Il ne faut rien en dire, rien en faire, il faut, il faut construire et accepter, une petite hutte, une simple cabane.






Du bois entassé, entrelacé de mots et de cailloux, ils coulent et l'eau déverse. Il se donne un mot de plus, un mot, de plus,  de vérité, d'espérance. Le sable sur la main, en rien tout se mélange, oh là, oh là, là, une grande. 








Texte de Michel Chalandon : En tournure.
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